Dans le domaine de l’entretien automobile, choisir une huile moteur adaptée est essentiel pour garantir la performance et la durée de vie de votre véhicule. Cependant, dans ce secteur, il y a énormément d’informations hasardeuses et d’idées reçues qui circulent. Par exemple : « l’huile moteur en 5W40 est trop fluide… Le moteur de ma voiture ne nécessite qu’une 10W40, pas besoin d’en changer… » ou encore : « mon véhicule exige de la 5W30 et non de la 5W40 ! ». Des déclarations comme celles-ci sont monnaie courante. Moi-même, je pensais comme cela pendant longtemps… Ce ne sont pourtant que des idées reçues !

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai décidé d’écrire cet article. Alors, si vous aimez la technique et les trucs un peu « velus », vous êtes au bon endroit, ça, je peux d’ores et déjà l’affirmer^^ ! Du coup, on est parti pour ce tout nouveau dossier qui s’intitule : « Viscosité, fluidité et nomenclature des huiles moteurs : comment ça fonctionne ? »

Philippe Dresch pour Quellehuilemoteur.com

Introduction :

Il est temps de démystifier la lubrification automobile et de dépasser les idées reçues. Dans cet article, nous explorerons un peu plus en détail les secrets de la lubrification des groupes motopropulseurs thermiques et hybrides… Qu’il s’agisse de véhicules de tourisme ou d’utilitaires légers. Vous y trouverez un condensé de mon expertise et de mon expérience dans ce domaine… Un contenu pensé pour vous éclairer et vous accompagner.

Ce blog ne révèle qu’une partie de mes connaissances. Pour aller plus loin, inscrivez-vous gratuitement à ma newsletter ou accédez à mon fascicule premium. Celui-ci vous fournit toutes les clés pour choisir, en toute confiance, le lubrifiant moteur idéal pour votre véhicule, et bien plus encore.

Cette introduction technique, enrichie de photos et de schémas en tous genres, est un concentré des connaissances que j’ai accumulées… Au cours de mes 22 années d’expertise dans le secteur automobile. Et bonne nouvelle : tout ce contenu est accessible gratuitement à tous !

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Le fascicule Quellehuilemoteur.com :

LA solution ultime pour éviter les erreurs !

Saviez-vous qu’il existe une méthode simple et efficace pour choisir la bonne huile moteur, tout en respectant parfaitement les recommandations de votre constructeur automobile ? Pas de place pour l’hésitation : cette méthode vous guide pas à pas, comme le feraient les pros du secteur auto !

Envie d’en savoir plus ? Mon fascicule premium au format PDF vous dévoile tous les secrets de cette méthode incontournable. Il complète parfaitement le contenu gratuit disponible notamment dans la section blog de ce site internet et vous donne toutes les clés nécessaires afin d’apprendre à choisir facilement, et en toute confiance, les huiles et fluides adaptés à votre véhicule.

Maintenant que tout est dit, plongeons dans la suite de cet article !

La lubrification moteur est un domaine complexe, souvent mal compris. Et même parmi les professionnels (mécaniciens, techniciens, ou magasiniers-vendeurs)… Nombreux sont ceux qui se croient à l’aise avec le sujet, mais qui, en réalité… Manquent de formation(s) spécifique(s) sur cette thématique hautement technique.

Cela explique pourquoi tant d’idées reçues circulent dans le secteur. Ces lacunes ne sont pas le fruit d’un manque de bonne volonté… Mais plutôt d’un système industriel qui peine à évoluer, malgré les retours précieux des acteurs du terrain. À force d’entendre les mêmes erreurs répétées, j’ai décidé de créer ce blog.

J’entends bien trop souvent les mêmes âneries…

Et donc mon objectif ? Remettre les pendules à l’heure et aider chacun à naviguer dans le dédale de la sélection des huiles et liquides modernes. Car, soyons honnêtes, il est facile de s’y perdre avec les spécifications toujours plus complexes des produits actuels. Je ne prétends pas tout savoir.

Moi-même, j’ai dû me former bien après mes années d’apprentissage, alors que j’étais déjà actif dans le métier. Et même avec cette expérience… Je reste conscient des pièges et défis liés à ce domaine de niche, issu de l’automobile multimarque.

J’ajouterais que certaines personnes ne pourront (ou ne voudront) jamais assimiler l’ensemble des concepts qui sont expliqués ci-dessous. Chacun est libre de penser ou de faire comme il l’entend ! Quel que soit le type de véhicule utilisé au quotidien.

Dacia Logan, Renault Captur, Peugeot 208, Opel Astra, VW Golf, Audi A3, Mercedes Sprinter, Porsche 911, etc… Dans tous les cas… Cet article sera adapté à VOS besoins ! Je vais tout de même essayer de » minimiser » les termes techniques utilisés. Afin d’optimiser la lecture et de faciliter la compréhension de mon texte, dans son ensemble…

Cependant, si vous pensez pouvoir compléter mes écrits grâce à des informations qualitatives, n’hésitez surtout pas à me contacter par l’intermédiaire du formulaire disponible ici. Je prendrais vos demandes et autres propositions en compte, le but étant d’améliorer le contenu que je propose déjà sur Quellehuilemoteur.com, LE blog spécialisé dans la lubrification et les fluides de l’automobile. Par avance, je vous remercie et je vous souhaite bonne lecture à toutes et à tous !

Philippe Dresch pour Quellehuilemoteur.com

Epaisseur/viscosité de l’huile dans un bloc moteur :

L’épaisseur d’une huile, aussi appelée viscosité, désigne la résistance d’un fluide à l’écoulement sur une surface donnée à une certaine température. En d’autres termes, c’est la capacité d’un lubrifiant à s’écouler plus ou moins facilement et rapidement.

Les huiles à haute viscosité, comme la mélasse, s’écoulent lentement et adhèrent davantage aux surfaces. À l’inverse… Celles à faible viscosité, comme les lubrifiants de technologie synthétique moderne, offrent une fluidité supérieure et une circulation plus rapide.

Dans un groupe motopropulseur thermique ou hybride, la viscosité détermine donc si l’huile est « collante » et s’écoule lentement ou si elle est fluide et circule aisément à travers les composants du moteur.

En d’autres termes, la viscosité d’un lubrifiant moteur désigne sa capacité à s’écouler à l’intérieur d’un groupe motopropulseur thermique ou hybride. Plus l’huile est visqueuse, plus elle est épaisse et adhérente, ce qui ralentit son écoulement sur les surfaces qu’elle lubrifie.

On entend souvent dire que la hausse de température du moteur amincit l’huile, ce qui est vrai dans une certaine mesure. Mais il serait plus pertinent de comprendre le phénomène dans le sens inverse. A savoir qu’une huile s’épaissit lorsqu’elle refroidit et revient à température ambiante. C’est cette viscosité accrue à froid qui pose problème, notamment au démarrage.

Saviez-vous que 90 % de l’usure d’un moteur thermique se produit au démarrage ? Pour préserver la longévité de votre moteur, il est donc crucial de réduire cette usure initiale. C’est précisément pourquoi les lubrifiants multigrades ont été développés. Ils jouent un rôle clé dans la protection et la durabilité des moteurs thermiques et hybrides modernes.

Mais comment est-ce que cela fonctionne concrètement ?

Lorsque vous démarrez votre véhicule le matin, son moteur est froid, tout comme l’huile qui y « stagne ». À cet instant précis, quelles que soient ses propriétés techniques… L’huile ne peut donc pas encore assurer une lubrification optimale des pièces internes du moteur.

C’est pour cette raison qu’il est toujours conseillé de ne pas « tirer » sur un moteur à froid. L’idéal est de le laisser monter progressivement en température avant de solliciter pleinement la pédale d’accélérateur.

En effet, le moteur a besoin d’atteindre sa température de fonctionnement optimale. Afin que l’huile s’amincisse suffisamment pour atteindre son niveau de viscosité et de fluidité recommandé par le constructeur. C’est donc le bon type d’huile, couplé à CE processus qui garantit une lubrification efficace et protège votre moteur des effets néfastes d’un démarrage à froid.

Pour préciser un peu les choses :

Plus la température extérieure s’approche de zéro, plus il devient difficile de limiter l’usure des pièces mécaniques d’un moteur thermique ou hybride. Cette usure est particulièrement marquée à froid… Lorsque le moteur est encore loin de sa température optimale de fonctionnement (environ 90 à 100 °C pour la plupart des véhicules européens, avec une moyenne actuelle autour de 90/92 °C).

Plus le moteur chauffe et atteint sa température idéale, plus l’huile sera fluide, assurant une lubrification optimale. Cela dit, les huiles sélectionnées par les constructeurs sont conçues pour offrir une protection maximale, même à froid. Bien sûr, il est impossible d’éliminer totalement l’usure mécanique, mais les progrès des lubrifiants modernes réduisent considérablement son impact.

Philippe Dresch pour QHM.COM

Concernant les blocs motopropulseur contemporains :

Autrefois, les manuels automobiles recommandaient de changer d’huile selon la saison, en passant d’une huile d’été à une huile d’hiver. Cette pratique reste valable pour certains moteurs refroidis par air, cependant, elle est devenue obsolète… Pour la grande majorité des véhicules modernes. Ces derniers sont équipés de moteurs refroidis par eau sous pression. Ils sont maintenus à une température stable d’environ 90 à 100 °C tout au long de l’année.

Dans les moteurs actuels, le liquide de refroidissement et l’huile moteur atteignent généralement une température similaire en fonctionnement. Toutefois, un moteur contemporain utilisant un lubrifiant de technologie synthétique bénéficiera de performances nettement supérieures. Notamment en termes de protection et de longévité.

Petit topo sur les carnets constructeurs :

Donc, un lubrifiant de technologie synthétique offre une viscosité plus stable et durable dans le temps, comme je l’ai mentionné précédemment. Idéalement, le carnet constructeur… Devrait fournir toutes les informations nécessaires pour entretenir correctement votre véhicule, notamment en ce qui concerne le choix des huiles et des fluides.

Cependant, il est rare de trouver des carnets clairs et bien conçus. Bien qu’il existe quelques exceptions, la plupart des manuels sont génériques, mal structurés et parfois même sources de confusion. Plutôt que d’aider… Ils compliquent souvent la tâche ! Parce qu’ils induisent parfois en erreur ceux qui souhaitent choisir les produits adaptés à leur auto.

Et pourtant :

Savoir sélectionner le bon lubrifiant moteur, le liquide de refroidissement, ou tout autre fluide compatible avec votre véhicule n’est plus une option en 2025/2026… Surtout pour les modèles de dernière génération. Que vous conduisiez une voiture ou un utilitaire à motorisation thermique, hybride… Voir électrique (avec leurs nouveaux types de liquides de refroidissement), le principe reste le même : bien choisir est essentiel !

Pour approfondir cet aspect technique, je vous invite à consulter cet article complémentaire. Il explore ces sujets un peu plus en détail. Ces deux articles se complètent et sont indispensables pour mieux comprendre les enjeux liés à l’entretien de votre véhicule. Enfin, notre fascicule premium au format PDF vous communiquera l’intégralité des informations… Ainsi que les outils et la technique employés par les pros de l’auto^^!

La nomenclature des huiles moteurs :

Comme je vous l’expliquais plus haut, les moteurs modernes sont conçus pour fonctionner toute l’année à une température interne stable, comprise entre 90 et 100 °C, quelles que soient les conditions climatiques. Pour répondre à ces exigences, les huiles de techno-synthèse ont été développées pour offrir des performances optimales sur une large plage de températures. Ces huiles sont les plus courants actuellement sur le marché et sont du type multigrade.

Leurs spécifications sont généralement présentées sous la forme d’un chiffre suivi de la lettre « W« , puis d’un autre chiffre. Ce type d’huile est utilisé dans la majorité des blocs moteurs contemporains.

Les lubrifiants moteurs sont classés par grades, tels que 20, 30 ou 40. Comme mentionné précédemment, le grade de viscosité indique la résistance d’une huile à s’écouler à l’intérieur d’un moteur. Un lubrifiant avec un grade de viscosité faible sera plus fluide et s’écoulera plus facilement.

Philippe Dresch pour Quellehuilemoteur.com

L’étiquetage des bidons et fûts d’huiles est abordé en détail dans le fascicule premium QHM.COM. Cependant, et pour bien comprendre la nomenclature des lubrifiants moteurs et B/V, il faut savoir qu’elle a été initialement développée par la Society of Automotive Engineers (SAE). Celle-ci a servi de base pour la lecture de la viscosité/fluidité des huiles au niveau mondial.

Le grade d’une huile est systématiquement indiqué par deux séries de chiffres séparées par la lettre « W« , formant un ensemble tel que : XX-W-XX. Ces chiffres définissent les caractéristiques essentielles de l’huile moteur. Cependant, on ne peut se baser uniquement sur cet ensemble de chiffres et de lettres pour bien sélectionner le lubrifiant mécanique de votre véhicule ! Ce serait bien trop simple autrement… De plus, notre fascicule premium n’aurait alors plus aucun intérêt, n’est-ce pas ? 😉

Quelques précisions sur la norme SAE:

Le système SAE pour la viscosité des huiles, a servi de base avant de devenir un standard mondial. Aujourd’hui, les normes API (comme SN/CF), JASO et ACEA s’ajoutent au système SAE et sont très répandues. Cependant, les nomenclatures américaines, ou encore japonaises ne sont pas les premières à prendre en compte pour sélectionner, à coup sûr, le lubrifiant moteur adéquat à votre auto… Notamment pour les voitures européennes et/ou roulantes en Europe.

Une complexité qui perdure…

Si j’ai créé Quellehuilemoteur.com et rédigé cet article en particulier, c’est avant tout afin de partager mon expérience acquise en 22 ans en tant que vendeur magasinier en pièces détachées et accessoires automobiles, dont 13 ans en tant que responsable comptoir pièces multimarque. Mon but est de vous sensibiliser à la bonne sélection des huiles et fluides automobiles (mais pas que !).

En effet, au fil des années, j’ai constaté qu’une grande partie des automobilistes ne prêtait pas suffisamment attention aux spécificités techniques de leur véhicule. Cela conduit fréquemment à l’achat de lubrifiants et fluides inadaptés… et, malheureusement, à des problèmes techniques parfois très graves/couteux. La vocation de Quellehuillemoteur.com : vous évitez ces problématiques, tout simplement !

Avant de travailler avec moi, beaucoup de mes clients étaient complètement perdus dans ce labyrinthe de spécifications techniques. Et à vrai dire, cela n’a rien d’étonnant… Le système, à mon sens, reste largement perfectible !

Cela dit, je vais finaliser mes explications et conclure cet article, afin que vous puissiez pleinement tirer parti des connaissances que je partage ici. Ces nouveaux outils vous permettront, je l’espère, de reprendre progressivement le contrôle sur l’entretien de votre véhicule.

Décrypter les grades d’huile moteur…

Sur un bidon de 5 litres d’huile moteur, le premier chiffre ou nombre qui précède la lettre W indique le grade de viscosité à froid. Plus ce chiffre est bas, plus l’huile facilitera le démarrage du moteur par temps froid ou à froid. D’ailleurs, la majorité des professionnels de l’automobile s’accorde à dire que la lettre W est une abréviation du mot anglais Winter (hiver).

Le second chiffre ou nombre, placé après la lettre W, correspond au grade de viscosité à chaud. Plus ce chiffre est élevé, plus l’huile sera visqueuse… Et résistera aux températures extrêmes. Qu’elles soient dues aux conditions extérieures ou à la montée en température de votre bloc moteur thermique ou hybride, tout en conservant une fluidité optimale.

En résumé, une huile classée 0W20 ou 5W40 sera toujours plus fluide qu’une huile 10W40 ou 15W40. Ces huiles plus fluides sont particulièrement adaptées aux moteurs modernes… Et aux climats tempérés, comme celui que nous connaissons. (Températures extérieures variant généralement de -10 °C à +40 °C tout le long de l’année).

Cela dit, il est impératif de toujours vous référer aux préconisations de votre constructeur automobile en priorité. Ces recommandations sont directement liées à la nomenclature des huiles et garantissent le bon fonctionnement de votre moteur thermique ou hybride… Ainsi que la longévité de celui-ci.

Au-delà de la viscosité : un autre critère essentiel à ne pas négliger…

Sachez qu’il ne suffit pas de se baser uniquement sur la viscosité / fluidité d’une huile moteur pour faire le bon choix. Pourquoi cela ne suffit pas ? Tout simplement parce que la nomenclature des huiles moteurs repose sur un autre critère, primordial…. En plus des paramètres cités jusqu’à présent dans cet article ! En effet, la nomenclature des huiles prend en compte un tout autre aspect technique, souvent mécompris… Et pourtant fondamental.

Cet élément clé, dont je n’ai pas encore eu l’occasion de vous parler dans cet article, est LE plus important à considérer. Il joue un rôle crucial dans le choix d’un lubrifiant moteur ou boite/pont adapté à votre véhicule.

En résumé, c’est la combinaison de tous les éléments abordés ici et de ce critère technique essentiel qui vous permettra, en toute autonomie, de sélectionner l’huile idéale pour n’importe quelle voiture. Et cela, sans dépendre d’internet, ni d’un carnet constructeur plus ou moins précis. Alors, vous aurez en main toutes les clés de compréhension pour agir tel un véritable professionnel de l’automobile.

Prêt à continuer ? 😊

La solution à portée de main : le fascicule premium QHM.COM !

Vous l’aurez bien compris, c’est ici que le fascicule premium de Quellehuilemoteur.com entre en scène ! Ce guide a été spécialement conçu pour vous accompagner pas à pas dans la maîtrise des subtilités liées au choix des huiles et fluides automobiles.

Je vous encourage vivement à y jeter un œil attentif. Ce fascicule regorge d’informations essentielles, distillées de manière claire et accessible, pour vous permettre de devenir autonome dans l’entretien de votre véhicule.

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Merci de m’avoir suivi jusqu’ici, et à bientôt pour la suite de cette aventure mécanique ! 🚗

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